La Newsletter d'Hugo Clément

Chaque mercredi sur votre boîte mail, un décryptage approfondi sur un sujet lié à l'environnement, les infos à ne pas manquer, et mes recommandations culturelles. Bonne lecture !

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Par Hugo Clément
13 mars · 7 mn à lire
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Pourquoi j'ai défendu cet éleveur

Peut-on être végétarien, comme moi, et aider un éleveur bio ? En soutenant une cagnotte pour Antoine, un agriculteur qui était en grande difficulté, je me suis attiré les foudres de certains militants véganes, qui m'ont reproché de ne pas être cohérent. Explications dans cette newsletter.

Salut tout le monde !

J’espère que vous allez bien. Sur le front est déjà de retour lundi prochain (le 18 mars) avec une enquête de près d’un an sur la terre qui nous nourrit.

Nous sommes allés partout en France pour analyser notre sol, découvrir la vie qui s’y cache et comprendre comment les pratiques agricoles industrielles détruisent cet écosystème dont nous dépendons pour manger.

C’est une enquête vertigineuse, alarmante mais aussi porteuse d’espoir, puisque nous avons rencontré les agriculteurs qui se battent pour protéger les sols.

Rendez-vous lundi 18 mars à 21h sur France 5 pour découvrir notre enquête !

En attendant, bonne lecture et prenez soin de vous.

Hugo

”T’es végétarien, mais tu soutiens un éleveur, n’est-ce pas un peu contradictoire ?”

Voilà la remarque que j’ai beaucoup entendue ces derniers jours suite au reportage qu’on a réalisé avec Vakita sur Antoine, un maraîcher et éleveur bio qui était en grande difficulté. Vous pouvez visionner cette vidéo gratuitement sur le site de Vakita.

À la tête d’une ferme en agriculture biologique, Antoine cultive des légumes et élève des vaches pour leur viande. Comme beaucoup de paysans bio, il est en grande difficulté financière. Après plusieurs sécheresses d’affilée, qui ont réduit sa production, son système d’irrigation est tombé en panne, aggravant encore sa situation.

Antoine avec ses vaches. (image Vakita)Antoine avec ses vaches. (image Vakita)

Pour survivre et faire manger ses trois filles, Antoine cumule un autre emploi en plus de son travail à la ferme : il est ambulancier de nuit.

Touché par sa situation, j’ai décidé avec l’équipe de Vakita de l’aider à mettre en place une cagnotte en ligne suite à notre reportage, pour lui permettre de récolter de quoi payer ses dettes et réparer son matériel. Grâce à la générosité de nos abonnés, Antoine a reçu plus de 70 000 euros de dons en 48 heures. Sa ferme est donc sauvée.

En plus de son travail à la ferme le jour, Antoine est ambulancier la nuit. (image Vakita)En plus de son travail à la ferme le jour, Antoine est ambulancier la nuit. (image Vakita)

Mais cette initiative de Vakita n’a pas plu à tout le monde. J’ai reçu pas mal de messages et de commentaires de personnes qui m’accusaient de ne pas être cohérent. Comment, en étant végétarien et engagé pour les animaux comme je le suis, pouvais-je aider un éleveur ? “Il a beau être en bio, il envoie quand même ses vaches à l’abattoir, donc c’est contradictoire avec ton engagement", ai-je pu lire.

Je vais vous expliquer pourquoi je pense, au contraire, que cela est cohérent.

Selon moi, la priorité aujourd’hui, c’est de lutter contre l’élevage intensif, qui maltraite des milliards d’animaux dans des fermes usines abominables et qui a un énorme impact sur l’environnement.

Cette forme d’élevage est aujourd’hui la norme en France, et concerne plus de 80% des animaux élevés pour la consommation. Par exemple, 95% des cochons français sont élevés en bâtiments fermés sur caillebotis (un sol ajouré en béton ou en plastique qui laisse passer les excréments), sans aucun accès à l’extérieur. L’élevage plein air des cochons représente à peine 1% du cheptel dans notre pays. L’association L214 vient d’ailleurs de publier de nouvelles images choquantes tournées en Bretagne dans un élevage intensif de cochons, qui fournit l’enseigne Leclerc.

L214 vient de publier des images terribles tournées en Bretagne dans un élevage intensif de cochons, qui fournit Leclerc. (image L214)L214 vient de publier des images terribles tournées en Bretagne dans un élevage intensif de cochons, qui fournit Leclerc. (image L214)

Pour les poulets de chair (ceux que l’on mange), sur les quelque 800 millions que l’on abat chaque année en France, plus de 80% viennent d’élevages intensifs, avec une haute densité (22 poulets par m2, soit moins d’une feuille A4 par poulet).

La densité en "élevage standard" dans un poulailler industriel du groupe DUC. (image L214) La densité en "élevage standard" dans un poulailler industriel du groupe DUC. (image L214)

Au moment où j’écris ces lignes, un projet de poulailler géant risque de voir le jour dans la Drôme, sur la commune de Peyrins, où le groupe DUC demande l’autorisation de produire plus d’un million de poulets par an dans un seul élevage. Un MILLION d’animaux dans une seule exploitation chaque année ! Cela veut dire qu’ils seront plus de 140 000 enfermés simultanément dans les bâtiments. Je vous laisse imaginer les conséquences pour ces animaux.

On pourrait se dire qu’au moins, ça crée de l’emploi… mais même pas ! Trois salariés seulement travailleront à plein temps dans ce poulailler géant. Trois salariés pour un million de poulets. Les animaux seront-ils ramassés avec une sorte de moissonneuse, comme dans d’autres élevages DUC ? C’est possible.

Une sorte de moissonneuse est utilisée pour ramasser les poulets et les envoyer à l'abattoir. (image L214)Une sorte de moissonneuse est utilisée pour ramasser les poulets et les envoyer à l'abattoir. (image L214)

En Haute-Vienne, ce sont des vaches qu’un groupe agroalimentaire envisage d’entasser dans la commune de Peyrilhac. Si le projet voit le jour, la ferme-usine comptera 3100 bovins simultanément, et envisage d’en faire abattre 5000 par an, soit une centaine chaque semaine.

Pour vous donner un ordre de comparaison : 87% des élevages bovins en France comptent MOINS de 100 vaches. Ici, on parle d’en produire 100 par semaine. Là, il y aura 5 salariés à temps plein. Un salarié pour 1000 vaches. Vous pouvez accéder au dossier complet réalisé par le porteur du projet pour vérifier les chiffres par vous même.

Ces projets fous, au-delà de ne créer quasiment aucun emploi et des souffrances infligées aux animaux, ont un énorme impact sur l’environnement, à travers leur production d’excréments, leur consommation d’eau et leur pollution de l’air et des sols.

Pourquoi ces élevages intensifs se développent-ils ? Parce que nous mangeons trop de viande. En France, nous consommons en moyenne 86 kilos par an et par personne. L’élevage artisanal est incapable de répondre à cette demande. Un tel niveau de consommation implique inévitablement de l’élevage industriel.

L'enfer dans un élevage intensif de cochons fournissant l'enseigne Leclerc. (image L214)L'enfer dans un élevage intensif de cochons fournissant l'enseigne Leclerc. (image L214)

C’est pour cela que je suis végétarien : pour participer à ma petite échelle à réduire le volume global de consommation, et donc à diminuer les souffrances que nous infligeons aux animaux, en espérant pouvoir un jour se passer complètement de l’élevage intensif.

Mais tout le monde ne va pas arrêter de manger de la viande. Il n’y aura pas 100% de végétariens et de vegans demain. Cela n’arrivera pas. Si on veut être efficace, il faut encourager les gens à manger moins de viande, en expliquant que c’est déjà bien de réduire sa consommation. Mieux vaut des millions de consommateurs qui divisent par deux ou trois leurs achats de produits animaux que quelques dizaines de milliers de véganes…

Et quand les Français mangent de la viande, il faut les pousser à se fournir auprès de petits paysans, qui essayent de faire les choses au mieux, en élevant leurs animaux en plein air et en les nourrissant avec de bons aliments. C’est le cas d’Antoine, et c’est le cas de beaucoup d’éleveurs en agriculture biologique, qui tentent de résister face à l’agro-industrie.

Antoine, éleveur et maraîcher bio, interrogé par William Thorp, journaliste à Vakita. (image Vakita)Antoine, éleveur et maraîcher bio, interrogé par William Thorp, journaliste à Vakita. (image Vakita)

Alors, oui, à la fin, les animaux issus des élevages bios finissent à l’abattoir, et parfois dans des conditions atroces, comme l’ont montré les enquêtes de L214. C’est aussi pour cela que je suis végétarien, car rien ne me garantit qu'un animal, même bio, a été bien traité. Étant donné que je peux vivre en parfaite santé et prendre du plaisir à manger sans mettre un être vivant dans mon assiette, j’estime que l’effort en vaut la chandelle.

Mais c’est là qu’il faut être réaliste : tout le monde ne va pas faire le même choix que moi. Pour tous ceux qui continueront à manger de la viande, et ils seront encore ultra-majoritaires dans les décennies à venir, il faut soutenir un modèle d’élevage qui propose autre chose que l’enfermement des animaux à haute densité. Voilà pourquoi j’ai aidé Antoine et pourquoi je défends les petits éleveurs en agriculture biologique face aux groupes agro-industriels.

C’est bien beau de dire “il faut supprimer toute forme d’élevage”, mais une fois qu’on a dit cela, il ne se passe rien. La souffrance ne diminue pas. Les poulets, les vaches ou les cochons ne sont pas moins exploités. Si on veut être dans l’action, et non dans l’idéologie, il faut mettre son énergie à combattre l’ennemi numéro 1 des animaux : l’élevage intensif. Dans ce combat-là, les éleveurs bio sont des alliés, pas des adversaires.

Jonathan Kirchner, cultivateur et éleveur de brebis bios, dans le prochain "Sur le front" consacré à la santé du sol. (image Winter Productions)Jonathan Kirchner, cultivateur et éleveur de brebis bios, dans le prochain "Sur le front" consacré à la santé du sol. (image Winter Productions)

Par ailleurs, dans de nombreuses fermes bio qui font du maraîchage ou des céréales, et qui nourrissent donc les végétariens et les véganes, il y a aussi souvent un petit troupeau de vaches, de chèvres ou de moutons, car ces animaux jouent un rôle important dans l’écosystème global de l’exploitation, notamment à travers leurs déjections qui permettent de fertiliser les sols de manière naturelle.

Ces animaux apportent aussi un revenu supplémentaire aux paysans, sans lequel beaucoup ne parviendraient pas à continuer leur activité de maraîchage et/ou de céréales.

Il faut enfin avoir conscience que les prairies, dans lesquelles pâturent les animaux, qui ne sont pas (ou peu) traitées avec des pesticides de synthèse et qui sont riches en biodiversité, sont parfois le dernier rempart face aux grandes cultures industrielles, qui empiètent progressivement sur les prairies, détruisant les haies, la vie du sol et la faune sauvage.

Dans certaines zones, l'élevage plein air permet de préserver des prairies face aux grandes cultures industrielles. Ici, des brebis bios. (image Winter Productions)Dans certaines zones, l'élevage plein air permet de préserver des prairies face aux grandes cultures industrielles. Ici, des brebis bios. (image Winter Productions)

Je l’ai constaté sur le terrain avec des scientifiques : dans les zones où l’élevage plein air traditionnel recule, les prairies sont souvent remplacées par des grandes cultures très gourmandes en pesticides et en engrais chimiques, entraînant une chute des populations de vers de terre, d’insectes et d’oiseaux.

Entre les vaches d’Antoine (qui pâturent sur une prairie diversifiée avec des haies) et une immense parcelle de maïs arrosée de produits phytosanitaires (et destinée souvent à l’alimentation des animaux enfermés dans les élevages intensifs), le choix est vite fait.

Attention, cela ne veut pas dire que l’élevage plein air et/ou bio n’a pas d’impact sur l’environnement. Bien sûr, un élevage bovin, même bio, émet des gaz à effet de serre et participe au changement climatique. Il faut évidemment réduire le cheptel de vaches en France, si l’on veut respecter nos engagements environnementaux. Là encore, cela passe par diminuer notre consommation de produits animaux.

Si nous parvenons à installer un modèle où l’élevage intensif disparaît, où le nombre d’animaux élevés et abattus chaque année décroît fortement, et où les élevages restants sont des fermes bio de petite taille, avec des éleveurs qui gagnent correctement leur vie, nous aurons déjà fait un énorme pas vers un système agricole plus soutenable.

1 - 70% des fruits et la moitié des légumes non-bios présentent des traces de pesticides

Près des deux tiers des fruits (73,1 %) et presque la moitié des légumes non-bios (45,8 %) présentent des traces de pesticides, selon une étude menée par l’association Générations Futures, qui s’est appuyée sur les résultats des plans de surveillance des autorités françaises entre 2017 et 2021. 

Pour cette enquête, l’ONG a passé au crible 21 fruits et 31 légumes. Parmi les plus mauvais élèves au rayon fruit, on retrouve : les cerises (93,8 % des échantillons étudiés comportent la trace d’au moins un pesticide) ; les pamplemousses (91,1 %), les nectarines et les pêches (90,2 %), ou encore les raisins (88,3 %). Pour les légumes, les bonnets d’âne sont les céleris-raves (78,3 %) et les endives (67,7 %).

À noter que pour certains fruits et légumes, la quantité de pesticides dépasse la “limite maximale en résidus” (le seuil autorisé dans les denrées alimentaires).

2 - Les prédateurs naturels peuvent représenter une alternative aux pesticides

Les prédateurs naturels peuvent représenter une alternative aux pesticides, selon une étude menée par des chercheurs brésiliens et américains. Les scientifiques ont travaillé sur les bénéfices du biocontrôle en agriculture, c’est-à-dire le fait de favoriser la biodiversité et les mécanismes naturels plutôt que le recours aux pesticides de synthèse. Dans cette méta-analyse, les chercheurs mettent en évidence le rôle fondamental de certains insectes comme les coccinelles, les chrysopes et les carabes, mais aussi des oiseaux. 

D'après leurs calculs, ces animaux permettraient de réduire la population de nuisibles de 73 % en moyenne, tout en entraînant une augmentation des rendements des cultures de 25 %. “Si on veut vraiment travailler dans l'intérêt de l'agriculteur, en termes de coût-bénéfices, c'est très clairement vers ces méthodes-là qu'il faut aller. Il faut essayer de gérer cette biodiversité fonctionnelle pour que les prédateurs naturels soient plus nombreux, qu'ils aient plus d'impact sur les bioagresseurs”, décrypte pour France Info Thibaut Malausa, spécialiste du biocontrôle à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).

3 - Un louvetier suspendu après la découverte d’un charnier dans le Jura

Un charnier de renards a été découvert dimanhe en pleine nature, au bord de la rivière La Lemme, dans la commune de Fort-du-Plasne, dans le Jura. Une vingtaine de cadavres de renards, dont certains en état de décomposition avancé, étaient entassés à l’abri des regards, près du cours d’eau.

Un charnier de renards a été découvert en bord de rivière dans le Jura. (photo Jean-Baptiste Pretot)Un charnier de renards a été découvert en bord de rivière dans le Jura. (photo Jean-Baptiste Pretot)

La découverte a été faite et filmée par un pêcheur amateur, membre de l’association SOS Loue et Rivières Comtoises. Ce dernier a ensuite alerté le Centre Athénas, association de sauvegarde de la faune sauvage, qui a porté plainte.

Le renard est chassable sans limite toute l’année, car il est considéré comme “nuisible”, ce qui est un non sens selon les scientifiques, puisque cette espèce est indigène et présente depuis des millénaires. Le renard joue par ailleurs un rôle très important, notamment pour réguler les populations de rongeurs qui causent des dégâts dans les champs.

Si massacrer des renards est malheureusement légal, entasser des cadavres dans la nature est en revanche interdit, qui plus est au bord d’un cours d’eau, pour des raisons sanitaires évidentes. Des points de captage d’eau potable se trouvent d’ailleurs en aval de cette rivière, dans la nappe phréatique. 

Depuis la diffusion de ces images, une enquête a été ouverte par le parquet de Besançon et un suspect semble avoir été identifié. Dans un communiqué publié mardi 12 mars, la préfecture du Jura annonce “le retrait conservatoire de l'agrément” d'un louvetier, dont la mission est d’organiser la “régulation” des “espèces nuisibles”.

Ce dernier avait été missionné en ce début d’année pour réaliser des “prélèvements” de renard au regard “d’attaques répétées de poulaillers”. Est-il responsable de ce charnier ? Nous y verrons plus clair dans quelques temps, mais une chose est sûre : il est temps de protéger les renards en les retirant de la liste des espèces “nuisibles”.

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C’est le nombre d’eurodéputés qui ont, ce mardi, voté POUR autoriser les méga-camions dans l’Union européenne, ouvrant la voie à l’arrivée de ces engins démesurés sur nos routes. Je vous en parlais dans cette newsletter la semaine dernière, l’autorisation de ces poids-lourds géants, pouvant peser 60 tonnes et mesurer plus de 25 mètres de longueur, suscite beaucoup d’inquiétudes. 

Les méga-camions peuvent tracter deux ou trois remorques et dépasser les 25 mètres de long. Les méga-camions peuvent tracter deux ou trois remorques et dépasser les 25 mètres de long.

Ces méga-camions présentent un risque en termes de sécurité routière, puisque leur distance de freinage est plus importante qu’un camion classique. Ils pourraient également avoir des conséquences sur le climat, en rendant le transport routier encore plus compétitif et en portant ainsi un coup d’arrêt au fret ferroviaire, moyen de transport de marchandises infiniment moins polluant, qui a déjà du mal à se développer. 

Après son adoption au Parlement européen, le texte doit encore être discuté en trilogue par le Conseil européen et le Commission européenne. Le gouvernement français, lui, a annoncé rester hostile à l’arrivée des méga-camions dans notre pays. “La France redit son refus d'une libéralisation de la circulation internationale (...) de ces engins”, a déclaré le ministre des Transports français, Patrice Vergriete. L’État pourra a priori empêcher les méga-camions de franchir nos frontières, même s’ils se mettent à rouler chez nos voisins.

Le curry de légumes : une recette végane, pas chère, saine, délicieuse et rapide à faire

Pour trouver des idées de nouvelles recettes, j’adore suivre le compte Instagram du Chef Tommy, qui propose des recettes 100% véganes. J’ai envie de vous en partager une aujourd’hui : le curry de légumes d’hiver.

Je l’ai testée il y a deux semaines et elle a eu tellement de succès, y compris auprès des enfants, que je l’ai refaite plusieurs fois depuis. C’est une recette délicieuse, rapide à faire, pas chère et très complète.

Le curry de légumes, fait par mes soins, et validé par toute la famille ! Le curry de légumes, fait par mes soins, et validé par toute la famille !

Voici les ingrédients dont vous aurez besoin :

  • 2 oignons

  • 3 ou 4 grosses gousses d’ail

  • 1 morceau de gingembre râpé

  • 4 carottes

  • Mélange d’épices : cumin, curry, curcuma, piment d’espelette, sel et poivre

  • 200 ml de bouillon de légumes

  • 200 ml de lait de coco

  • 400 g de pois chiches cuits et égouttés

  • 3 grosses poignées de feuilles d’épinards

Évidemment, je vous conseille de prendre des produits bio. Voici les différentes étapes à suivre :

Étape 1 : Faire revenir dans une casserole ou un fait-tout les oignons, l’ail et le gingembre dans un peu d’huile d’olive.

Étape 2 : Quand l’oignon et l’ail ont bien doré, ajouter les carottes coupées finement.

Étape 3 : Verser le mélange d’épices et mélanger.

Étape 4 : Verser le bouillon de légumes, puis laisser mijoter une quinzaine de minutes à couvert et à feu doux.

Étape 5 : Ajouter les pois chiche, le lait de coco et les feuilles d’épinards, puis couvrir à nouveau et laisser mijoter jusqu’à ce que les épinards soient bien cuits.

Étape 6 : C’est prêt ! Vous pouvez servir votre curry avec du riz blanc. Bon appétit !

N’hésitez pas à suivre le Chef Tommy sur Instagram, vous allez devenir accroc.

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