La Newsletter d'Hugo Clément

Chaque mercredi sur votre boîte mail, un décryptage approfondi sur un sujet lié à l'environnement, les infos à ne pas manquer, et mes recommandations culturelles. Bonne lecture !

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Par Hugo Clément
13 juil. · 8 mn à lire
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Mon décryptage des élections législatives

J'ai attendu les chiffres définitifs pour analyser une situation politique plus incertaine que jamais, et plus contrastée que certains le prétendent. Le décryptage détaillé des résultats est primordial pour saisir la complexité du nouveau paysage politique, qui aura des conséquences sur les sujets environnementaux.

Salut tout le monde ! J’espère que vous allez bien.

Quelle période nous venons de vivre ! Ces dernières semaines furent intenses, et nous entrons maintenant dans un moment de flottement.

Je termine ces jours-ci mes derniers tournages pour les prochains épisodes de Sur le front. L’émission sera de retour sur France 5 en septembre pour une nouvelle saison. À partir de vendredi, je vais m’accorder un peu de repos, et cette newsletter va donc prendre des vacances.

Ne vous inquiétez pas, elle reviendra très vite ! Vous êtes désormais près de 70 000 à la recevoir chaque semaine, et je prends vraiment du plaisir à vous écrire directement. Merci pour votre enthousiasme et pour vos nombreux messages de soutien, ça compte beaucoup.

Pendant la trêve estivale, les équipes de Vakita vont rester sur le pont pour vous informer sur les sujets environnementaux, et je serai toujours actif sur les réseaux sociaux si besoin.

J’espère que vous aurez la possibilité de prendre des vacances, de vous reposer et de profiter de vos proches. Si ce n’est pas le cas et que vous travaillez tout l’été, je vous envoie du courage ! 

À très bientôt et prenez soin de vous.

Hugo

 

 

Pour qui s’intéresse à l’environnement, il est indispensable de décrypter les résultats des élections législatives, puisque l’Assemblée nationale, qui vote les lois, joue un rôle central dans la protection de la nature. Je vais donc vous livrer ici mon analyse de la nouvelle situation politique, qui vaut ce qu’elle vaut, et qui ne correspond pas forcément à ce que l’on peut entendre ces dernières heures.

La répartition en sièges de la nouvelle Assemblée. (source France Info)La répartition en sièges de la nouvelle Assemblée. (source France Info)

D’abord, incontestablement, le résultat du second tour des élections législatives a été une surprise. Les sondages n’avaient pas vu venir la performance du Nouveau Front Populaire (NFP), qui est arrivé en tête dimanche soir. Cependant, la gauche, qui reste très minoritaire à l’Assemblée, n’est pas aujourd’hui en situation de gouverner seule.

Or, autour de moi, beaucoup de gens sont persuadés du contraire. Ils pensent qu’un Premier ministre de gauche va être nommé et qu’il va pouvoir appliquer le programme du Nouveau Front Populaire, qui contient des mesures très ambitieuses en faveur de l’écologie. On peut les comprendre : les déclarations victorieuses de certains leaders du NFP laissent penser que la gauche a pris le pouvoir et qu’elle va désormais mettre en œuvre “tout son programme et rien que son programme”, comme l’affirme Jean-Luc Mélenchon.

Je crains que cela suscite énormément de faux espoirs chez les électeurs de gauche, et beaucoup de colère chez les électeurs de droite et d’extrême droite, qui peuvent avoir le sentiment de s’être fait “voler” l’élection. Le retour à la réalité risque d’être brutal. Il me semble fondamental d’analyser la situation avec lucidité, et de s’en tenir aux faits et aux chiffres, car tout cela aura un impact sur les futures décisions, notamment en matière environnementale.

La gauche progresse, mais reste minoritaire dans le pays

En réunissant 8 995 226 voix au premier tour de ces élections législatives, le Nouveau Front Populaire fait beaucoup mieux que la NUPES en 2022, qui avait réuni 5 036 079 voix au premier tour. Ce score permet au NFP de représenter le premier bloc à l’Assemblée nationale, avec 180 députés, soit 31 de plus que la NUPES dans l’Assemblée précédente.

La gauche unie profite, entre autres, de la hausse importante de la participation (66,7% au second tour contre à peine 46,2% en 2022).

Cependant, ce bloc de gauche reste très minoritaire à l’échelle du pays. En effet, près de 14 millions de Français ont voté pour la droite ou l’extrême droite au premier tour de ces élections 2024, et 6,4 millions ont choisi le camp présidentiel. Cela veut dire que plus de 20 millions d’électeurs n’ont pas voté pour la gauche au premier tour.

Au second tour, les désistements pour barrer la route au RN ont eu pour effet de diminuer mécaniquement le nombre de suffrages pour le NFP, qui n’était plus présent dans toutes les circonscriptions et qui a recueilli 7 millions de voix.

Notons qu’au sein de ce bloc de gauche, le rapport de force se rééquilibre, au profit du PS et d’EELV, et au détriment de La France Insoumise.

En effet, les Insoumis comptent aujourd’hui 71 élus (contre 75 en 2022), le PS en compte 64 (contre 31 en 2022), les écologistes 33 (contre 23 en 2022), les communistes 9, et les “non affiliés” 3. Les Insoumis restent la première force politique de gauche, mais ils perdent du terrain et ne sont plus majoritaires. Au sein de la NUPES, ils représentaient auparavant plus de la moitié des élus, et pouvaient donc mener la barque. Au sein du NFP, ils devront composer avec le PS et les écologistes.  

Le RN explose ses scores et devient le premier parti de France

Depuis dimanche soir, certains responsables politiques et éditorialistes répètent que le RN “a perdu”. Je ne partage pas totalement cette analyse. Certes, le Rassemblement National n’a pas obtenu le succès qui était annoncé par les sondages. Le parti d’extrême droite finit troisième à l’Assemblée, avec 126 députés (143 avec ses alliés Ciottistes) et n’accède pas au pouvoir. En ce sens, le “barrage républicain” a fonctionné et c’est une défaite Jordan Bardella.

Cependant, le RN progresse considérablement par rapport aux élections législatives de 2022, où il avait déjà réalisé une performance inédite. Au premier tour des législatives de 2022, le RN avait rassemblé 4,2 millions de voix. Cette fois, au premier tour, le RN a rassemblé 9,3 millions de voix, plus du double ! Sans compter les 1,2 millions de voix de ses alliés LR dissidents, menés par Éric Ciotti.

Au second tour, en 2022, 3,5 millions de Français avait voté pour le RN. Cette année, au second tour, 8,7 millions de citoyens ont voté pour le parti lepéniste, auxquels il faut ajouter les 1,3 million de voix recueillies par ses alliés Ciottistes.

Ce score permet au parti de Marine Le Pen d’obtenir un bloc de 143 députés (avec ses alliés), contre “seulement” 89 députés dans l’Assemblée précédente. Le RN est non seulement le groupe qui progresse le plus, mais il devient aussi le parti politique français avec le plus de députés, pour la première fois de son histoire.

À la lumière de ces chiffres, il me semble pour le moins inapproprié de dire que le RN a “perdu”. La réalité, c’est qu’au premier tour (le plus représentatif des rapports de force, avant les désistements), le RN a réuni à lui tout seul, sans ses alliés, 400 000 voix de plus que TOUTE la gauche, unie au sein du NFP. Et ce alors que la participation a été très élevée. C’est un basculement politique inédit.

Le camp d’Emmanuel Macron recule nettement

Les sondages prédisaient une bérézina au camp présidentiel. Finalement, le bloc Ensemble obtient 163 députés. “Ils résistent bien”, disent certains commentateurs. Certes, ils font mieux que prévu. Mais c’est tout de même un recul très important, puisque le camp Macron comptait 250 députés dans l’Assemblée précédente.

Après l’échec de la liste macroniste aux élections européennes, qui est arrivée très loin derrière le RN, et à peine devant Raphaël Glucksmann (PS-PP), c’est un nouveau signal de l’affaiblissement du président de la République.

Emmanuel Macron a voulu dissoudre l’Assemblée pour “clarifier”. La clarification s’est opérée à ses dépens et le fragilise encore davantage.

De leur côté, les LR (droite) sauvent les meubles en parvenant à maintenir un groupe de 55 députés. Au premier tour, les candidats LR ont réuni 2,1 millions de voix, auxquelles il faut ajouter 1,1 million de voix pour les candidats divers droite.

Aucun bloc politique n’est en mesure de gouverner seul, ni d’appliquer son programme

C’est le point le plus important : ni le RN, ni Ensemble, ni les LR, ni le NFP ne sont en mesure de gouverner sans la mise en place d’une coalition -stable ou fluctuante- dépassant les clivages partisans. Cela suppose d’inévitables négociations et compromis, en remisant au placard les programmes respectifs ou en les réaménageant considérablement.

Contrairement à ce qui est dit par certains à gauche, le NFP ne va pas pouvoir gouverner en appliquant “tout son programme et rien que son programme”.

Avec 180 députés, la gauche unie, même si elle agit et vote d’une seule voix, ce qui n’est pas gagné, est très loin de la majorité absolue, fixée à 289 députés. Le NFP se trouve dans une situation plus compliquée que le camp présidentiel dans la précédente assemblée, qui n’avait certes pas la majorité absolue, mais qui comptait 250 députés, et qui pouvait donc faire passer ses textes avec le soutien d’une partie des élus d’autres formations politiques, notamment les LR.

Surtout, le gouvernement macroniste avait l’arme du 49.3 pour imposer ses lois lorsqu’il ne parvenait pas à obtenir de majorité, car il savait que les LR n’oseraient pas le faire tomber en votant une motion de censure, par peur de provoquer une dissolution de l’Assemblée nationale et de perdre leurs sièges.

Aujourd’hui, la situation est plus défavorable au NFP. La gauche, dont le programme est rejeté en bloc par toutes les autres formations politiques, n’a aucune chance d’obtenir une majorité à l’Assemblée pour appliquer “tout son programme”.

Elle pourrait, peut-être, faire passer certaines lois, en comptant au coup par coup sur le soutien ou sur l’abstention du RN (notamment sur l’abrogation de la réforme des retraites) et/ou du bloc central (sur d’autres textes). J’insiste sur le “peut-être”, même si j’espère que, dans un tel cas de figure, la gauche serait en capacité de faire voter des lois pour mieux protéger l’environnement et les animaux.

S’il était amené à former un gouvernement, le NFP pourrait aussi prendre certaines mesures par décret, sans passer par l’Assemblée. Mais la plupart des changements structurels requièrent une loi, et donc un vote majoritaire à l’Assemblée. Le NFP ne pourra donc en aucun cas appliquer l’ensemble de ses mesures présentées durant la campagne. Laisser penser l’inverse aux électeurs de gauche, c’est leur mentir.

Par ailleurs, à l’heure où j’écris ces lignes, il n’est pas certain qu’Emmanuel Macron décide de nommer une ou un Premier ministre issu de la gauche, même si les différentes composantes du NFP se mettent d’accord sur un nom. Le Président pourrait plutôt tenter de construire une coalition avec la droite et une partie de la gauche modérée (dont des membres du NFP), bien que la réussite de cette opération semble improbable.

La répartition des sièges en pourcentage au sein de la nouvelle Assemblée. (visuel @clement_mci sur X)La répartition des sièges en pourcentage au sein de la nouvelle Assemblée. (visuel @clement_mci sur X)

Même si le Président nommait une ou un Premier ministre de gauche, un gouvernement NFP serait sous la menace constante d’une motion de censure, puisque la gauche unie ne représente que 33% des députés. Le RN, la droite, et Ensemble pourraient à tout moment décider de faire tomber le gouvernement.

Dans le meilleur des cas, pour gouverner et faire passer des textes, le NFP serait ainsi contraint de négocier avec les autres forces politiques et donc d’adapter son programme. Cela suppose un changement considérable de culture politique, en envoyant aux oubliettes la logique des outrances verbales et de la confrontation des blocs, encore à l’œuvre aujourd’hui, au profit de la recherche du compromis.

Un gouvernement d’union nationale est-il possible ?

Enfin, une question se pose : est-il souhaitable qu’un pays où la gauche est structurellement minoritaire soit gouverné par la seule gauche ? Certains me répondront qu’Emmanuel Macron était déjà minoritaire ces dernières années, et qu’il a pourtant pu gouverner. C’est vrai, mais la gauche est aujourd’hui encore plus minoritaire que ne l’était le camp présidentiel précédemment ! Si le NFP gouvernait seul, cela ne risquerait-il pas d’alimenter davantage la rancœur et la colère de la majorité des citoyens, qui n’ont pas voté pour la gauche, et qui auraient le sentiment que leur voix n’est pas écoutée ?

N’oublions pas que dans un an, le Président de la République pourra à nouveau dissoudre l’Assemblée nationale s’il le souhaite, et provoquer de nouvelles élections. Dans un tel contexte, la meilleure solution ne serait-elle pas un gouvernement d’union nationale, qui regrouperait toutes les sensibilités ?

C’est certainement utopique. Mais quoiqu’il arrive, il faut espérer que tous les groupes politiques de l’Assemblée acceptent de changer leur manière de fonctionner et se mettent autour d’une table, pour répondre urgemment aux menaces vitales auxquelles nous sommes confrontés : le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité.

Nous, citoyens, devrons être mobilisés pour imposer ces sujets dans le débat public et auprès des différents partis, afin de les inciter à travailler ensemble, pour notre intérêt et celui de tous les vivants. Quel que soit le gouvernement qui sera formé, même s’il s’agit d’un simple gouvernement “technique”, cela devra être une priorité si nous voulons répondre au plus grand défi de l’histoire de l’humanité. Le temps presse, mais il n’est pas trop tard !

1 - Une mine de lithium dans l’Allier devient un “projet d'intérêt national majeur”

Le gigantesque projet de mine de lithium à Échassières, dans l’Allier, a rejoint la liste des “projets d’intérêt national majeur” (PINM), selon un décret publié dimanche dernier au Journal officiel. Exploitée par la société Imerys, cette mine vise à produire le lithium nécessaire à la fabrication des batteries de plus de 700 000 véhicules électriques par an, et permettrait de réduire la dépendance de la France vis-à-vis des importations, notamment de Chine. 

La mine de lithium à Échassières, dans l’Allier. (photo Imerys)La mine de lithium à Échassières, dans l’Allier. (photo Imerys)

Créé par la loi industrie verte d’octobre 2023, le statut PINM permet à des projets industriels jugés importants pour la transition écologique ou la souveraineté nationale de bénéficier de procédures simplifiées ou de dérogations administratives pour leur mise en œuvre, notamment la délivrance du permis de construire par l’État plutôt que par la commune.

Cette annonce intervient alors qu’un débat public est en cours, jusqu’au 31 juillet. Consultatif, il a pour but d’informer les citoyens sur les impacts socio-économiques et environnementaux du projet, et de leur permettre de faire des propositions d’amélioration. Les associations de protection de l’environnement France Nature Environnement Allier et Préservons la forêt des Colettes pointent un risque de pollution de la ressource en eau et un risque pour la biodiversité avoisinante.

2 - Des militants anti-croisière bloquent l’arrivée d’un paquebot en Bretagne 

Des militants du collectif Stop croisières BZH et d’Extinction Rebellion ont bloqué l’arrivée d’un paquebot de croisière dans le port de Concarneau (Finistère) samedi dernier. À bord de kayaks, les activistes ont mis en place un barrage filtrant dans le port de la Ville bleue afin d’empêcher les navettes des croisiéristes du Seven Seas Voyager de débarquer.

17 kayakistes ont bloqué l'entrée du port de Concarneau. (photo Claude Herledan)17 kayakistes ont bloqué l'entrée du port de Concarneau. (photo Claude Herledan)

En provenance de Lorient (Morbihan), ce navire de 206 mètres de long transportant plus de 700 passagers (en plus des 447 membres d’équipage), a finalement renoncé à faire escale, suite à l’action des kayakistes, pour rejoindre directement sa prochaine étape, Brest. Parti de Porto le 29 juin, le paquebot doit rejoindre le port d’Anvers, en Belgique, ce vendredi.

Les militants dénoncent la pollution importante générée par cette industrie. Pour fonctionner en mer ou à quai, la très grande majorité des paquebots utilisent du fioul lourd, l’un des carburants les plus polluants au monde. Selon une étude de l’ONG Transport & Environnement, les 218 navires de croisière situés en Europe auraient émis en 2022 autant d’oxydes de soufre qu’un milliard de véhicules.

3 - La canicule : nouveau motif de chômage technique dans le BTP

Conséquence du changement climatique, la canicule vient de rejoindre la liste des intempéries reconnues comme motif de chômage technique en France. Un décret publié le 28 juin étend désormais le périmètre du “chômage intempérie” à ce phénomène météorologique, au même titre que la neige, le gel ou la tempête. 

Concrètement, ce dispositif permet aux employeurs d'arrêter les chantiers lorsque Météo France émet une alerte de vigilance canicule orange ou rouge, c’est-à-dire au moins trois jours et trois nuits consécutifs de chaleur intense, tout en continuant de rémunérer leurs salariés à 75 % du salaire brut. 

Ce décret n’intègre pas en revanche les pics de chaleur, des épisodes qui ne durent qu’un jour ou deux. Dans cette situation moins pénible, les entreprises ont néanmoins l’obligation d’aménager les horaires de travail, de prévoir des équipements qui couvrent tout le corps et de mettre à disposition de l’eau fraîche pour les salariés. 

+ 1,64°C

C’est la hausse de température moyenne, par rapport à l’ère pré-industrielle (1850-1900), qu’a connue la planète sur les douze derniers mois, selon l'observatoire européen Copernicus. Selon les scientifiques, juin 2024 a également été le mois le plus chaud jamais enregistré, battant le record précédent de juin 2023. Il devient le 13ème mois consécutif à dépasser 1,5 °C de réchauffement, soit la limite à ne pas franchir selon les objectifs de l’Accord de Paris.

Ces dernières semaines, si le thermomètre a été proche ou inférieur aux normales de saison en Europe de l’Ouest, et notamment en France, cela n’a pas été le cas dans une grande partie du globe, qui a subi des températures supérieures aux normes, voire exceptionnelles. C’est le cas par exemple au Mexique, en Chine ou au Pakistan, où des canicules meurtrières ont frappé la population. 

Pour les prochains mois, les scientifiques s’attendent à une baisse des températures provoquée par La Niña, un phénomène climatique caractérisé par un refroidissement des eaux de l’océan, influençant la température de l’atmosphère.

Une nouvelle enquête explosive sur l’industrie de la crevette !

Plus que jamais, la nature a besoin du journalisme pour dénoncer ceux qui lui portent atteinte aux quatre coins du monde. ÀVakita, nous sommes très fiers d'être diffuseur et partenaire du célèbre journaliste d'investigation Ian Urbina, fondateur de The Outlaw Ocean Project, une organisation à but non lucratif qui enquête sur les crimes environnementaux en haute mer.

Images de caméras de sécurité de l’usine d’Amalapuram, en Inde. (Joshua Farinella / The Outlaw Ocean Project)Images de caméras de sécurité de l’usine d’Amalapuram, en Inde. (Joshua Farinella / The Outlaw Ocean Project)

Après avoir documenté les ravages de la pêche industrielle chinoise (documentaire accessible gratuitement sur Vakita en cliquant ici), Ian Urbina nous a fait confiance pour diffuser sa nouvelle investigation sur l’industrie de la crevette. Grâce au témoignage exclusif d’un lanceur d'alerte, cette enquête dévoile de manière implacable les dessous peu reluisants d’une usine de transformation de crustacés, située en Inde, et qui alimente des géants de la grande distribution en Europe, comme Aldi. Cet épisode est à voir en cliquant ici.

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