La Newsletter d'Hugo Clément

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Par Hugo Clément
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Vous utilisez des gobelets en carton ? Lisez ça !

Présentés comme "écolos", les gobelets en carton cachent des secrets peu reluisants... C'est ce qu'on a découvert avec les équipes de mon émission "Sur le front". Après enquête, il s'avère que les gobelets en carton sont parfois pires pour l'environnement que leurs ancêtres en plastique, qui ont été interdits en 2020. Je vous explique tout ici !

Salut tout le monde ! J’espère que vous allez bien, et que la rentrée s’est passée pour le mieux.

Cela fait désormais 53 jours que le capitaine Paul Watson est emprisonné au Groenland, et il le sera au moins jusqu’à début octobre, date de la prochaine audience. Concernant la décision sur son éventuelle extradition vers le Japon, nous ne savons toujours pas quand elle sera rendue. 

Il est malheureusement possible que Paul passe encore des semaines, voire des mois, derrière les barreaux au Groenland. Avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête : être envoyé vers le Japon, où il risque 15 ans de prison. Il a donc plus que jamais besoin de notre soutien.

Avec Sea Shepherd France et Vakita, nous continuons à faire tout notre possible pour maintenir une pression médiatique et citoyenne sur le Gouvernement danois. Je vous invite à suivre nos comptes sur les réseaux sociaux pour être informés des mobilisations en cours et des actions à mener.

Si vous ne l’avez pas encore vu, notre documentaire, tourné au Groenland par les équipes de Vakita au plus près de Paul Watson dès les premiers jours de son arrestation, est disponible en intégralité et gratuitement sur notre site. N’hésitez pas à nous faire vos retours et à nous envoyer vos idées par mail.

En attendant, bonne lecture et prenez soin de vous.

Vous vous rappelez de ce temps où l'on ramenait des dizaines de sacs plastiques de nos excursions au supermarché ? Et de toutes ces pauses café immanquablement accompagnées de leur gobelet en plastique? En repensant à cette époque pas si lointaine, vous vous dites sûrement que l'écologie est heureusement passée par là et qu'on a bien progressé depuis en remplaçant tout ça par du carton et du papier qu'on peut recycler à l'infini… 

C'est sûr, l'omniprésence du plastique à usage unique est un fléau environnemental et il n'est pas question de regretter ce temps-là. Mais en comparaison, on a bien vite donné une réputation écolo à tous ces cartons et sacs en papier qui ont envahi nos vies. Après tout, ça se recycle et si les magasins nous en proposent une telle profusion, c'est que ça ne doit pas être si mal, non ? 

Avec mes équipes de Sur le front, on a voulu en savoir plus sur ces emballages en carton et ces sacs en papier qui ont envahi notre quotidien. C'est le thème du numéro de rentrée de l’émission qui sera diffusé ce lundi 16 septembre à 21h05 sur France 5.

On a commencé par se demander ce que devenaient tous nos déchets en carton et en papier, une fois déposés dans nos poubelles jaunes. Nous sommes allés voir un commerçant écolo au Havre qui met un point d'honneur à déposer lui-même ses dizaines de cartons au centre de tri avant de rentrer chez lui. À partir de là, on a suivi ce que devenaient ces déchets. Surprise, leur traçage nous a emmenés à 10 000 km de là… au Vietnam ! 

C'est dans de vastes usines comme celle-ci au Vietnam que finissent certains de nos cartons (image Sur le front, Winter Productions)C'est dans de vastes usines comme celle-ci au Vietnam que finissent certains de nos cartons (image Sur le front, Winter Productions)

C'est la première découverte choc de notre enquête. Certains de nos vieux cartons sont transportés dans des conteneurs, traversent les océans sur d’immenses bateaux et finissent transformés à l'autre bout de la planète, en Asie. Et cela n'a rien d'exceptionnel. L'année dernière, la France a exporté près de 200 000 tonnes de cartons usagés au Vietnam. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas assez d'usines en France pour absorber toute la matière que nous jetons et que nous voulons recycler. Portés par l'essor du commerce en ligne, les déchets d'emballage battent des records en France et en Europe et nous ne sommes pas dimensionnés pour y faire face. 

Mais il n'y a pas que les emballages de nos colis toujours plus nombreux qui posent problème. Il y a aussi tous ces sacs en papier que l'on retrouve dans presque tous les commerces. Chaque jour, on en produit des centaines de milliers et la plupart contiennent très peu de matières recyclées. Les bobines de papier qui servent à les fabriquer proviennent majoritairement de fibre vierge, c’est-à-dire d’arbres, dont beaucoup sont issus de forêts européennes. En France, c'est notamment le cas dans la forêt des Landes de Gascogne.

Près de Mimizan, un pan entier de forêt dévasté par les coupes rases du groupe Gascogne (image Sur le front, Winter Productions)Près de Mimizan, un pan entier de forêt dévasté par les coupes rases du groupe Gascogne (image Sur le front, Winter Productions)

Officiellement, le bois utilisé pour faire ces sacs en papier est issu de forêts “gérées de façon responsable”. Ce n'est pourtant pas ce que nous avons constaté sur le terrain en remontant la piste des dernières coupes effectuées par le groupe Gascogne, un industriel français de l'emballage et du papier. Sur place, nous avons découvert une parcelle de forêt entièrement rasée. Les plus gros arbres feront du bois d’oeuvre. Les plus petits partiront en pâte à papier. “Ce qu'on est loin d'imaginer, c'est que le bois à l'origine de nos sacs en papier provient en partie de forêts entières qui sont complètement dévastées pour faire un objet qu'on va utiliser une fois ou deux”, constate Bruno Doucet, spécialiste des forêts et membre de l'association Canopée

Et pour les autres forêts d'Europe, comment ça se passe ? Ce n'est pas mieux, bien au contraire. En Suède, là où se trouve la plus importante surface forestière d'Europe, des pans entiers de vieilles forêts sont coupés et transformés en pâte puis en sacs à papier. Selon Bruno Doucet, le rythme de la déforestation au nord de la Suède va même plus vite qu'en Amazonie ! Pour vous donner une idée de l'ampleur du désastre, il a été calculé que les dernières forêts anciennes non protégées de Suède pourraient disparaître dès les années 2070 si on continue d'y exploiter le bois à un rythme aussi effréné.

En plus d’abattre des forêts pour faire de la pâte à papier vierge, heureusement, nous recyclons aussi une partie du papier. En France, il y a des dizaines d'usines dédiées au recyclage du papier et du carton. Nous nous sommes rendus près de l'une d'elle sur le Bassin d'Arcachon. Nous sommes tombés sur un wharf, une sorte de gigantesque tuyau qui termine sa course dans la mer. Ce tuyau transporte vers l'océan les eaux usées retraitées des habitants du coin et de la papeterie Smurfit Kappa, qui se trouve à une trentaine de kilomètres de là. Ce n'est pas un fait très connu mais le recyclage du carton consomme énormément d'eau. Nos vieux déchets carton doivent en effet être trempés dans l'eau pour pouvoir obtenir à nouveau de la pâte à papier. 

Le wharf déverse chaque jour dans l'océan les eaux usées du Bassin d'Arcachon, y compris celles de l'usine Smurfit Kappa (image Sur le front, Winter Productions)Le wharf déverse chaque jour dans l'océan les eaux usées du Bassin d'Arcachon, y compris celles de l'usine Smurfit Kappa (image Sur le front, Winter Productions)

Mais ce n'est pas tout ! Des produits chimiques sont aussi requis dans le processus pour permettre aux emballages de se déliter. L'opération n'est pas indolore pour l'environnement. Dans l'attente de l'amélioration de la station d'épuration de son usine, Smurfit Kappa a même obtenu une dérogation pour rejeter dans l'Atlantique une eau qui dépasse les seuils réglementaires en vigueur. Cette eau est susceptible de nuire à plusieurs espèces et aux écosystèmes aquatiques. Les poissons se retrouvent par exemple dans une eau plus chargée en résidus de fibres, qui peuvent se coincer dans leurs branchies. 

L'eau rejetée dans l'Atlantique par l'usine de papier dépasse plusieurs seuils réglementaires. (image Sur le front, Winter Productions)L'eau rejetée dans l'Atlantique par l'usine de papier dépasse plusieurs seuils réglementaires. (image Sur le front, Winter Productions)

Rien n'est recyclable à l'infini. À chaque étape, il y a un peu de perte. À la fin du processus, on ne pourra pas refaire 100% d'un colis en carton à partir d'un précédent colis”,  expliquent Lise Nicolas et Enzo Muttini, deux ingénieurs spécialisés dans les matériaux. Pour pallier à cette usure des fibres de bois, on a découvert que l'industrie faisait appel à une matière première surprenante : l'amidon. Nous sommes allés enquêter sur une amidonnerie installée sur le bord du Rhin. Nous avons vu de nos propres yeux une péniche livrer 2000 tonnes de blé à cette usine. 

Le blé est la matière première de l'amidon (avec le maïs) et l'industrie prétend n'utiliser que des grains de moins bonne qualité. Vérification faite, le blé sur la péniche était un blé local qui aurait parfaitement pu servir à un usage alimentaire. C'est une autre face cachée du recyclage : chaque année, l'industrie du carton utilise en France plus de 200 000 tonnes d'amidon, fait à partir de matières premières comme le blé, le maïs ou la pomme de terre. 

Un bateau chargé de 2000 tonnes de blé pour fournir une usine d'amidon. (image Sur le front, Winter Productions)Un bateau chargé de 2000 tonnes de blé pour fournir une usine d'amidon. (image Sur le front, Winter Productions)

Avec le carton, rien n'est jamais aussi simple que ce que l'on pense. Prenez le fameux gobelet en carton qui a remplacé son homologue en plastique à la machine à café. La start-up Auum, qui milite pour la fin des gobelets jetables en entreprise, a commandé une étude comparative sur leur bilan carbone, en se basant sur les données de l’École polytechnique de Lausanne et de l’Agence de la transition écologique. À priori, on se dit que le plastique venant du pétrole et le carton étant extrait du bois, il n'y aura pas trop de surprises. 

Eh bien raté ! C'est le gobelet carton qui a l'impact carbone le plus néfaste ! La raison est assez simple. Un gobelet en plastique est quasiment deux fois plus léger que son équivalent carton. Un gobelet en carton nécessite donc deux fois plus de matières. Cela multiplie d'autant les besoins en matière première, et en camion pour transporter ces gobelets (on met moins de gobelets en carton que de gobelets en plastique dans un camion). À l'arrivée, sur l'ensemble de son cycle de vie, le gobelet en plastique a une empreinte carbone moyenne de 20 grammes eCO2 contre… 27 grammes eCO2 pour le gobelet en carton ! Et pour ne rien arranger, le gobelet en carton n’est pas forcément plus simple à recycler, puisqu'il contient une fine couche de plastique destinée à l’étanchéifier.

Bien sûr, il ne s’agit pas de regretter le gobelet en plastique, mais il faut voir la réalité en face : le gobelet en carton n'a rien du produit miracle. Méfiez-vous du greenwashing ! Dans Sur le front, nous avons découvert que même l'Assemblée nationale s’était faite avoir. À grand renfort d'une com' trompeuse, un fabricant est parvenu à faire équiper les fontaines à eau qui abreuvent les députés d'un gobelet en carton certifié SANS plastique.

Nous avons voulu vérifier si cette promesse tenait la route et nous avons donc fait analyser ce gobelet par le laboratoire de chimie des polymères organiques de l’université de Bordeaux. Résultat : ce gobelet soit-disant exemplaire cache un petit secret… En plus du carton, il s'avère en fait être composé de plusieurs composants plastiques ! Plus précisément du plexiglas et d’un autre polymère qui s’apparente à du polyéthylène.

Le gobelet certifié "carton sans film plastique" de l'Assemblée Nationale cache un petit secret... (image Sur le front, Winter Productions)Le gobelet certifié "carton sans film plastique" de l'Assemblée Nationale cache un petit secret... (image Sur le front, Winter Productions)

Bref, la réalité du carton et du papier n’est pas aussi “verte” que ce que les industriels veulent bien nous faire croire. Il y a vraiment urgence à se saisir de cette question à l'heure où nos déchets d'emballage ne cessent d’augmenter. Selon l'Union Européenne, la quantité de ces déchets a bondi de près de 25% au cours des dix dernières années et pourrait encore grimper de 19% d'ici 2030. Le carton et le papier représentent plus de 40% de ces emballages. 

À l’échelle individuelle, rien que pour les gobelets, ça peut vite grimper : si vous buvez trois cafés par jour au bureau (c’est mon cas), vous jetez environ 1000 gobelets en carton chaque année, avec les impacts en cascade que vous connaissez désormais.

La solution est connue de tous et assez simple à appliquer : utiliser une tasse et une gourde, plutôt que du jetable. Cela demande parfois un peu d’organisation, mais c’est à la portée de tous. De nombreuses entreprises ont d’ailleurs totalement supprimé les gobelets en carton et ont mis des mugs à disposition de leurs employés.

Pour découvrir notre enquête en entier, avec d’autres révélations et la mise en lumière des solutions, rendez-vous dans Sur le front ce lundi 16 septembre à 21h05 sur France 5.

1 - La chasse aux dauphins a ouvert dans la baie de Taiji, au Japon

Le Japon vient d’ouvrir sa chasse annuelle aux dauphins pour 6 mois. Une chasse particulièrement cruelle qui consiste à piéger des dauphins au large avec des bateaux pour les regrouper dans la baie de Taiji. Une fois regroupés, les cétacés sont encerclés par des filets pour éviter qu’ils ne s’échappent. Les pêcheurs les laissent généralement se débattre pendant la nuit pour les affaiblir, et les massacrent le lendemain.L'an dernier, 401 dauphins ont été tués lors de la saison de chasse.L'an dernier, 401 dauphins ont été tués lors de la saison de chasse.

La plupart des dauphins sont tués pour leur viande, vendue en supermarché. Les plus jeunes sont, eux, capturés et envoyés dans des parcs aquatiques, où ils seront durement dressés pour participer à des spectacles. 

La saison dernière a été marquée par le nombre le plus faible de dauphins chassés. Sur les 1 824 dauphins autorisés à être prélevés par l’agence de pêche du Japon, 401 cétacés ont été tués et 14 capturés, selon l’association Dolphin Project. Une baisse qui n’est pas due à la clémence des pêcheurs, mais à un déclin de la population selon le Comité scientifique de la Commission baleinière internationale.

Par ailleurs, 130 dauphins ont été massacrés en début de semaine aux Îles Féroé, une province autonome du Danemark, dans le cadre d’une chasse traditionnelle. Le Danemark qui, rappelons-le, maintient toujours le capitaine Paul Watson en prison, dans l’optique de l’extrader vers le Japon. On comprend aisément que ce n’est pas un hasard si Paul Watson a été arrêté par la police danoise et que les intérêts japonais et danois convergent dans cette affaire.

2 - En Thaïlande, la population de tigre a triplé en 20 ans !

Grâce aux efforts de conservation, la population de tigres sauvages a plus que triplé en 20 ans en Thaïlande. Création de parcs nationaux, de sanctuaires, lutte accrue contre le braconnage… Ces mesures ont permis de faire augmenter significativement la population de tigres dans l’ouest du pays, passant de 41 individus en 2007 à 143 en 2023. Au niveau national, la population de tigre s’établit désormais à 223 individus. 

Cette augmentation remarquable témoigne de l’efficacité des programmes de préservation et offre un espoir pour la survie de l’espèce, gravement menacée dans d’autres régions d’Asie. Selon les dernières estimations de l’Union internationale pour la conservation de la nature, il resterait entre 3 726 et 5 578 de ces félins à l’état sauvage.

La population de tigres en Thaïlande est passée de 41 individus en 2007 à 143 en 2023.La population de tigres en Thaïlande est passée de 41 individus en 2007 à 143 en 2023.

3 - La disparition des chauves-souris fait exploser l’usage de pesticides

La disparition des chauves-souris insectivores a conduit à une augmentation de l'utilisation de pesticides aux États-Unis, entraînant une hausse de la mortalité infantile dans plusieurs comtés. C’est ce que montre une étude publiée dans la revue Science, qui estime que 1 300 décès de nouveau-nés sont directement imputables à cette surutilisation de produits chimiques entre 2006 et 2017. 

Le déclin des chauves-souris s’explique, lui, par une redoutable épizootie provoquée par un champignon pathogène qui a entraîné une chute brutale de leur population. Pour compenser la perte des chiroptères, qui se nourrissent principalement d’insectes, les agriculteurs ont eu recours à davantage d’insecticides pour se débarrasser des parasites s’attaquant à leurs récoltes. En moyenne, les comtés touchés par la disparition des chauves-souris ont vu leur utilisation de pesticides augmenter de 31 %. 

Ce recours massif aux produits chimiques s’est retrouvé hors des champs, contaminant l’eau et l’environnement aux alentours des exploitations agricoles. Conséquence, selon cette étude, la mortalité infantile interne (c’est-à-dire non causée par un accident ou un homicide) a augmenté en moyenne de 8 % dans les comtés frappés par le déclin des chauves-souris. 

240 km/h

C’est la vitesse, en moyenne, des rafales du typhon Yagi qui a frappé les Philippines, la Chine et le Vietnam ces derniers jours. Selon un bilan encore provisoire, le passage de ce “super-typhon” a fait au moins 64 morts, des centaines de blessés, et des dizaines de personnes sont encore portées disparues. Yagi a également provoqué des destructions majeures, déracinant des milliers d'arbres, endommageant des infrastructures et entraînant des inondations et des glissements de terrain. À ce jour, il est considéré comme le typhon le plus puissant de 2024 en Asie.

Le typhon Yagi s'est formé à l'est des Philippines avant de toucher le sud de la Chine et le Vietnam.Le typhon Yagi s'est formé à l'est des Philippines avant de toucher le sud de la Chine et le Vietnam.

Selon les scientifiques, la formation de ces “super-typhons” est en lien avec le changement climatique. D’abord, le réchauffement des océans, alimenté par l’augmentation des gaz à effet de serre, fournit plus d’énergie pour la formation de ces méga-tempêtes. Ensuite, l’atmosphère plus chaude retient plus d’humidité, entraînant des précipitations plus intenses. Enfin, le changement climatique peut modifier la trajectoire des typhons et les rendre plus imprévisibles. 

Pour financer cette newsletter gratuite, nous avons fait le choix de mettre en avant des marques qui s’engagent pour réduire leur impact sur l’environnement, car le changement passe aussi par les entreprises ! Cette semaine, les Recos sont en partenariat avec Peau-Éthique, marque familiale de sous-vêtements responsables, éthiques et en coton biologique. Le texte ci-dessous est donc de nature publicitaire.

Des microplastiques dans nos testicules ?

Il y a quelques années encore, qui aurait pu croire que la pollution plastique pouvait s'immiscer jusque dans les testicules des hommes ? C'est pourtant une réalité alarmante que la science vient de confirmer. Une étude récente a révélé que 100 % des hommes analysés avaient des microplastiques dans leur organisme, avec des concentrations trois fois plus élevées que chez les chiens. Ces particules, issues de nos vêtements synthétiques, de l’air que nous respirons, et même de la nourriture que nous consommons, perturbent les hormones, affectent la fertilité et peuvent causer de graves problèmes de santé.

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